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Noël, qu'est-ce ?

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Noël : (voir aussi Wihnachte) Le terme de Noël provient du latin natalis 
Noël a été fixé au calendrier le 25 décembre, du moins en Occident au IV ème siècle par les Pères de l’Eglise, se reposant sur le symbole du solstice, le retour du soleil. A ce moment de l’année, les fêtes païennes des Saturnales, dieu des semailles, les fêtes de Janus, les fêtes de Mithra, soleil invaincu, et de Yule se situaient déjà. La fête du officialisée en 330 par l’Empereur Constantin, le concile de Nicée avait déjà proclamé cinq années auparavant le culte de la Trinité, en 381 la date fut adoptée comme un dogme pour les chrétiens d’Occident, à l’Orient les futurs chrétiens d’Orient la fêtèrent le 6 janvier.
La première mention latine de Noël remonte tout de même à l’an 354, sans cérémonie particulière. Elle commença en Europe sous Honorius de 395 à 423. Car auparavant Clément d’Alexandrie l’avait placé au 18 avril. (+ en 220) ; d’autres le 25 mars. La fixation date du pape Liberus en 354 selon Van Gennep. 1


On le voit la chronologie dépendra des auteurs consultés.
440, l’église  la fête officiellement le 25 décembre
506, Concile d’Agde, la fête devient obligation,
529, Justinien en fait un jour férié.
Saint Augustin, prêchant dans le Kent en 596 accompagné de quarante moines pour évangéliser les Angles et les Saxons, a mis l’accent sur la célébration de la fête de Noël, c’est-à-dire sur les trois messes du Christ, “christes masse” qui donna Christmas ou Xmas.

A la suite de la conversion du souverain de chaque pays,ce dernier accepte la date de Noël. Celle  de Clovis  date de 496,  celle du  Roi de Kent Ethelbehrt de 597. Les évêques et les curés la proclamèrent, mais ceci ne prouve pas que c’est de cet instant de date l’intégration des coutumes populaires dans ces pays, précise Van Gennep dans le folklore français.
Les cadeaux n’étaient pas remis après la messe, ni avant, mais le 6 décembre à la saint nicolas, en Alsace jusqu’à la fin du XVI ème siècle,  dans le Sud ce fut l’apanage (ce l’est encore en Espagne) de la fête des Rois, apporteurs de cadeaux. Mais certains échangèrent déjà leurs cadeaux en Alsace le soir de Noël en 1435 (comme le signale Conrad Dangkrotzheim dans Heilige Namenbuoch 1435).  

Noël fut bientôt l’une des deux fêtes les plus importantes du calendrier liturgique, elle était fêtée durant 8 jours  (l’octave) entiers et se terminait le 1er janvier, avant que ne débute le temps de l’épiphanie.
Les religieux ont très vite insisté pour que la fête ne devînt pas un abus de bombance, le 24 (veille de fête) fut donc longtemps un jour de jeûne très strict, et qu’il n’était pas conseillé de fêter de manière excessive le 25.
(Messe de Noël, Messe de la Nuit, Messe de Minuits, voir le mot Messe de Minuit)

La signification actuelle de Noël  est diverse, fête de famille principalement semble-t-il. Mais les enquêtes réalisées, notamment celle batave réalisée auprès de  750 personnes en 2003, révèle que 26 % ignorent le pourquoi de la fête de noël, 6 % cite un événement biblique, mais qui n’a rien à voir avec la vie du Christ, 65 % des non-chrétiens connaissent la nature de Noël et 29 % des protestants et 26 % des catholiques n’en savent rien. (Le Figaro du 22/12/2003 article de Véziane de Vezins).  44 % des enfants britanniques de 7 à 11 savent que noël célèbre la naissance de Jésus (Sondage BBC 2006) les Irlandais du Nord sont 71 %.
Ce de quoi on ne semble pas s’éloigner des représentations des gravures anciennes, la fête de noël est toujours familiale, réunissant plusieurs générations, souvent autour des ancêtres. La fête est toujours actuellement plébiscitée, presque unanimement fêtée, même par les soixante-huitards qui un temps se sont opposés à cette « fête bourgeoise » devenus grands-parents, c’est paradoxalement autour d’eux que les familles se recomposent à l’occasion. Les noëls recomposés sont alors salués par les média comme le « must » dans le vent.
 Le premier sondage réalisé en 1948 la signalait comme « la plus grande fête de l’année » « fête de famille ».


Même les familles recomposées tentent « pour le bien des enfants » de se retrouver ce jour-là. Certains divorcés n’hésitant pas à cumuler les réveillons, à faire violence à leur estomac ou au calendrier.

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