Le numéro 213 de pâques 2024 est paru !

Le numéro de Pâques 2024 est paru, au sommaire :

Mère Yvonne de Malestroit : mystique, résistante, décorée, soutien aux pauvres. Une vraie vie hors du commun mêlant foi, service des autres

Multiples dons au service de Dieu et des pauvres… 120 ans après sa naissance et 70 ans après sa mort. On peut enfin l’évoquer !
La multiplicité des dons, des faveurs mystiques déconcertent et troublent au point qu’elle fait perdre de vue le sens de la vie de cette femme hors du commun. Sa discrétion sur l’essentiel, elle a consacré sa vie à Jésus dès son plus jeune âge. Pleinement, totalement, elle en reçu en échange des grâces, mais elle s’est mis pleinement à son  service, par amour, des autres, les plus pauvres notamment le quart-monde naissant, que l’on ne nommait pas encore ainsi. Elle va au contact de ce que l’on ne nomme pas encore les banlieues, les baraquements, mais aussi les demeures des bourgeois déclassés qui ne laissent rien entrevoir de leur misère à domicile, car ruinés, mais fiers,  « Le Christ dans les banlieue c’est déjà elle. »  Elle est déjà dans la « zone rouge » celle d’avant la Sécurité sociale française (qui ne date que d’après guerre en France contrairement à l’Alsace où elle existe depuis 1870) celle de la misère du début du XXème siècle. 

Protégez vos calvaires :

Vous l’avez peut-être vu, ce calvaire restauré au bord de l’autoroute A 35 qui mène de Sélestat à Strasbourg, via Barr et Obernai. A hauteur d’Epfig avant Dambach-la-Ville, ce calvaire est en voie de restauration, sous l’égide de  l’association SOS calvaire,  dont une large banderole informe les automobilistes. Cette organisation est reconnue d’intérêt général et non encore d’intérêt public n’est liée à  aucune association ou mouvement catholique, mais tente de relever le défi de restaurer plusieurs calvaires par mois.

Si Jésus n'était qu'un mythe, 

Nous l’avions évoqué dans le dernier numéro à propos du Messie (un messie pour quoi faire).
 Sans le citer.) Un philosophe athée (ce n’est pas un pléonasme) Michel Onfray, pourtant ancien collégien des salésiens, se lance dans un nouvel ouvrage  (sans aucune bibliographie, selon lui - parvenue trop tard-) où il va plus loin que dans de précédentes oeuvres, il va jusqu’à mystifier le Christ (après Décadence 2017) Traité d’athéologie (2005).  Au-delà de l’accusation contre le christianisme, que les païens de la nouvelle droite avait déjà reprise dans les années 1970,  que le christianisme a piétiné la culture romaine, il dénigre Paul, il accuse l’Eglise d’être misogyne, criminelle, antisémite et nazie, mais depuis déjà vingt ans il ose affirmer sans trop être contredit par les médias (incultes ou/laïcs) que Jésus est un mythe. Il ose écrire ainsi « depuis deux mille ans, on a beau faire, il n’existe aucune preuve de l’existence historique de Jésus, alors qu’à l’inverse, il en existe pléthore de sa réalité mythique, mythologique. Rien d’historique, donc pas un seul témoignage. »  Pour Onfray, tout est allégorique, il part de la formule de Marc «si l’on a la foi, on peut toucher une vipère ». Dans une interview il dit alors de demander au pape François de le faire, s’il a la foi ! Partant due l’argument que c’est allégorique… son constat est tout l’évangile et la vie de Jésus est allégorique ! Mais il dit aussi qu’il n’y a pas d’incarnation de Jésus. Il fait peu de cas, de Jésus boit, mange, pour lui il ne mange que des symboles. Il oublie les noces de Cana et le fait qu’il dit de lui « le fils de l’homme mange et boit », et que c’est ainsi que certains le traitent l’ »ivrogne ». Il oublie qu’il a des sentiments (peine), de la fatigue, doit s’éloigner des foules et de leur ivresse… . L’auteur n’en reste pas là, il conteste le Suaire (traduit par bandelettes dans certaines traductions de l’évangile) et d’autres éléments.

Il dit aussi : « Il existe bien plus des preuves de l’inexistence historique de Jésus que de preuves de son existence » !

La nuit de Walpurgis, nuit du 1er mai,

La nuit de Walpurgis  ou Walburge (en langue allemande : Walpurgisnacht ou aussi  Hexenbrennen c’est-à-dire : nuit des sorcières ou feux des sorcières) , pourtant elle n’a rien à voir avec cette sainte saxonne Walpurge (abbesse de Heidenheim en Franconie dès 761 (710-779 voir encadré) mais s’identifie par le jour où elle est fêtée 1er mai,  la nuit qui précède le début mois de mai, mois de Marie, mois de la pureté et de la reconnaissance du « Oui marial » dans l’incarnation de Jésus.   Défaite du péché originel et donc du Mal.  En Alsace, elles se réunissaient sur l’ Bastberg, le Bollenberg, le Glöckelsberg.

Au Moyen-âge, les procès en sorcellerie qui durèrent bien après la Renaissance et jusqu’au dernier en  1683 (! règne de Louis XIV né en 1638, Léopold 1er règne sur le saint empire romain germanique) en Alsace avec les procès de Bergheim (bien documentés et dont les archives en sont les tristes témoins historiques).L’opinion publique croyait aux femmes qui se prêtaient à la magie noire et à leurs sorts. Une certaine haine s’était déclarée contre les sorcières, les femmes donc souvent (même s’il y avait aussi des sorciers hommes) et l’usage du terme « sabbat » a des relents également d’antisémitisme.

Blaise Pascal :  la rubrique de Jean-Marc Derzelle

Les géniales pensées de Blaise Pascal (1623-1662
400e anniversaire de sa naissance
Novembre 2023 la conversion de ce géant de la pensée à pousser la France « à oublier »  400e anniversaire
 
Le pape François a dit que Blaise Pascal était digne d'être béatifié  !

« Ce génie précoce a écrit, dès l'âge de 16 ans, des traités de mathématiques (le calcul des probabilités, la cycloïde…) ou de physique l'hydrostatique, la pesanteur de l'air,  etc. Il est l'inventeur de la première machine à calculer.  Après une période où il fréquente les beaux esprits ce philosophe touché par la grâce note sur des papiers des poncées pour défendre la religion catholique, pour lui la plus cohérente.