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L'ancêtre de tous les carnavals...

L’ancêtre de tous les carnavals remonterait à 5000 ans. D

ans les cités de l’ancienne Babylone. Un texte de 3 siècles avant Jésus-Christ, l’évoque, sous la prêtresse-princesse Gudea se tenait une fête de 6 jours au moment de la nouvelle année symbolisant le mariage d’un dieu.

Les esclaves sont les maîtres, les maîtres sont les esclaves. C’est la première illustration d’un renversement des valeurs sociales.

On retrouve une forme dans presque tous les pays du bord de la Méditerranée : Egypte, Grèce, Rome (Saturnales, un peu plus tôt dans l’année, là aussi avait lieu un échange de rôle entre esclaves et maîtres).

Masque magique
Un masque doit conjurer les forces du mal, véhiculer ou protéger d’un pouvoir.
Dans les cultes de Dionysos ou Bacchus, l’on se cachait derrière afin de se dissimuler du contact avec l’au-delà. Porter un masque fut longtemps considéré comme un péché par l’église.

Mardi gras  est  « civitas diaboli »

Mascarade e l’italien mascarata, de maschera
« masque » désigne un défilé ou divertissement masqué.

La mascarade était souvent un bcarnaval.jpgallet travesti.
Aujourd’hui ce mot signifie plutôt quelque chose de ridicule ou
une comédie.



carnaval : adieu la viande :


Carnaval adieu la viande… Carnaval synonyme de Beignets en Alsace
Le plat typique jadis en Alsace pour le mardi-gras semble avoir été dans la région de Hirzfelden et en Lorraine dans le Saulnois : la palette de porc.
(Van Gennep page 945)
Les desserts  :  Déjà citées par l’Hortus deliciarum d’Herrade de Landsberg, ce sont les  beignets en forme solaire . Outre les crêpes, symbole solaire de la chandeleur, on trouve Kiachli (Küchle) (en allemand Küchlein : petits gâteaux cuits) ronds, avec un vide central en forme de couronne que les quêteurs enfilent dans un bâton en allant faire la quête. Cette coutume était répandue dans plus de 200 communes alsaciennes avant la première guerre mondiale le mardi gras, le jeudi gras, le premier dimanche de carême, le deuxième, le troisième selon les villages donnant ainsi le nom à la journée « Küchlesonntag. Van Gennep, page 753, cite de nombreuses communes alsaciennes.
D’autres avaient des formes de petits genoux (Schankala surtout dans le Haut-Rhin) ou faits sur les genoux (Knieplatz), avec de la cannelle (Schnitte, dans le Sundgau) Dans le village de Nordhausen, près d’Erstein, les quêteurs allaient masqués et déguisés. Les beignets sont échangés entre convives ayant barbouillé leur visage de suie , de masques
ou de bonnets de fous.

Batailles de fleurs ou de farine :
Batailles de fleurs de Nice
sont les héritières des batailles d’eau, de farine, de son, de graines et d’œufs pourris. Bien moins gratifiants.
Nice bataillait jadis au moyen d’œufs frais ou pourris.
(Van Gennep p 787). A Paget, c’étaient des haricots secs qui servaient de projectiles à Sète ou à Montpellier au XIX è siècle. Tandis que les gens aisés jetaient de leurs fenêtres de Moulins, des pièces de monnaie ou des dragées.
L’objectif était le même la fécondation magique. 

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